Le 33^e Sommet de l’élevage ouvre ses portes à Cournon-d’Auvergne avec l’objectif de battre encore un record de fréquentation et de transactions économiques.

La morosité ambiante dans le monde agricole n’entame pas l’optimisme des organisateurs du Sommet de l’élevage. Cette 33^e édition semble déjà promise à de nouveaux records de fréquentation. Du 1^er au 4 octobre, 1 700 exposants et 2 000 animaux (en dépit de l’épidémie de fièvre catarrhale) sont attendus à la Grande Halle d’Auvergne. 120 000 visiteurs sont espérés. « Tous les ans, on fait mieux. Il n’y a pas de raison que cela change cette année », sourit Fabrice Berthon, commissaire général du Sommet.

Il existe un énorme potentiel de développement économique au Kazakhstan, qui sera le pays à l’honneur.

Durant une semaine, le Parc des Expositions de Clermont-Ferrand va se métamorphoser en une plaque tournante du commerce international de l’élevage. En provenance d’Afrique, d’Amérique du Sud ou plus largement d’Europe, « tous ces visiteurs viennent chercher la même chose : l’excellence du savoir-faire français en termes d’élevage. 300 exposants viennent d’une trentaine de pays, principalement d’Europe. Cette année, le Kazakhstan sera le pays à l’honneur. Il existe un énorme potentiel de développement économique avec ce pays », assure Benoît Delaloy, Conseiller du commerce extérieur du Sommet.

Le succès du sommet, devenu le rendez-vous numéro 1 de l’élevage en Europe, est tel que les organisateurs pensent déjà à pousser les murs de la Grande Halle. Malgré une première extension inaugurée il y a trois ans, la place manque déjà. « Nous sommes arrivés à nouveau à un point de saturation. Nous avons un gros souci de parking. Mais nous avons peut-être une bonne nouvelle pour 2026 », explique Fabrice Berthon qui lorgne une parcelle agricole de 20 à 30 hectares jouxtant le parc des expositions. Le coût de cet agrandissement est évalué à 25 M€.

« La Région nous a déjà dit qu’elle serait à nos côtés comme en 2021 pour aider au financement », confie Jacques Chazalet, président du Sommet. Il faut dire que les retombées économiques locales du salon sont évaluées à 60 M€ par les organisateurs en quatre jours.