Leader du recyclage automobile, Indra se penche sur les poids lourds en fin de vie ou hors d’usage.
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Renault Trucks et Indra automobile recycling, société leader du recyclage automobile en France établie à Villefontaine (Isère) lancent une étude préalable à la mise en place d’une filière de recyclage et de réutilisation de pièces pour poids lourds. Cette étude est réalisée avec le soutien financier de l’Ademe.
« A l’inverse des véhicules privés ou utilitaires, il n’existe pas aujourd’hui en Europe de contrainte réglementaire liée au traitement et au recyclage des poids lourds en fin de vie ou hors d’usage », soulignent les différents partenaires. L’étude menée par Renault Trucks, Indra automobile recycling et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) se donne donc pour objectif « d’identifier les facteurs-clés de succès et les critères nécessaires à la mise en place d’une filière structurée et professionnelle de recyclage des poids lourds et de distribution des pièces de réutilisation issues de ce recyclage ».
Analyse du traitement et du marché potentiel
L’étude comprendra une analyse de la situation du traitement des poids lourds hors d’usage et une mise à jour des méthodes de démantèlement, indispensables à la mise en place d’une filière de recyclage. Elle comprendra également une analyse détaillée du marché potentiel pour les pièces de réutilisation et des recommandations relatives aux flux logistiques et aux schémas de distribution de ces pièces. Les résultats préciseront les modalités de mise en place d’une filière de recyclage et de réutilisation de pièces en France.
Economie circulaire
Cette démarche s’inscrit dans la continuité des actions menées par Renault Trucks en faveur de l’économie circulaire, telles que la transformation de véhicules d’occasion sur le site industriel de Bourg-en-Bresse (Used trucks factory), ou encore l’activité remanufacturing de l’usine de Limoges.
Indra Automobile Recycling, qui emploie 200 salariés et a réalisé en 2018 un chiffre d'affaires de 58,4 millions d’euros compte comme actionnaires à 50 % chacun Renault et Suez.