Philippe Guérand, président de la CCI de région Auvergne-Rhône-Alpes, Sophie Cruz, présidente d’Auvergne-Rhône-Alpes Orientation et Pascal Petit, responsable de promotion à l'Institut Paul Bocuse.
A.R.
La Chambre de commerce et d’industrie de région Auvergne-Rhône-Alpes et Auvergne-Rhône-Alpes Orientation (émanation de la Région) ont renouvelé leur convention pour permettre à des jeunes d’effectuer des stages de découverte en entreprise. Avec un objectif relevé.
Sophie Cruz, présidente d’Auvergne-Rhône-Alpes Orientation, et Philippe Guérand, président de la CCI de région Auvergne-Rhône-Alpes ont apposé leur signature sur une nouvelle convention de partenariat destinée à favoriser la découverte de l’entreprise par les jeunes (outre les stages de 3e).
L’idée de départ est simple : de nombreuses entreprises ont des difficultés de recrutement tandis que certains jeunes n’ont aucune idée de la profession qu’ils veulent faire. Il s’agit de permettre aux premières d’accueillir les seconds pour leur montrer les métiers qu’elles proposent. Ce genre de dispositif est courant.
Objectif de 5.700 stages cette année
La CCIR et la Région mettent d’ailleurs en œuvre un tel dispositif depuis longtemps mais il est formalisé depuis trois ans par une convention affichant des objectifs. « 5.300 stages ont pu avoir lieu l’année dernière et l’objectif est de 5.700 cette année », annonce Sophie Cruz. La démarche est aujourd’hui assez fluide. « Pendant longtemps, l’Education Nationale a fermé ses portes à l’entreprise. Aujourd’hui, nous avons de très bonnes relations avec le rectorat ».
Concrètement, Auvergne-Rhône-Alpes Orientation sollicite les chefs d’établissement pour présenter la mesure aux élèves. La CCI quant à elle se charge, d’une part, d’envoyer dans les établissements scolaires volontaires des conseillers pour présenter les métiers et, d’autre part, de trouver des entreprises accueillantes. Dans certains cas, elle se charge également de « préparer les entreprises à recevoir des jeunes », souligne Philippe Guérand.
De puissants relais
Certaines entités relaient le dispositif. C’est le cas de l’Institut Bocuse qui a permis l’année dernière d’organiser 50 stages chez ses hôteliers partenaires. Pascal Petit, responsable de promotion à l'Institut explique que la démarche rassure aussi beaucoup les parents et que, si l’idée n’est pas de trouver sa vocation mais de découvrir des métiers, certains jeunes reviennent passionnés par leur stage. « Cela intéresse beaucoup les entreprises dans les métiers en tension », conclut-il.