Chez Elydan, 100 % des chutes de production sont déjà recyclées. Il s'agit maintenant de récupérer le plastique usagé.
DR Elydan
Avec la création de sa filiale Elyrev (ex-Elylog dédiée à la logistique), le groupe Elydan lance une activité de recyclage du polyéthylène et du polypropylène issu de ses sites et de ses partenaires.
L’objectif d'Elydan (CA : 200 M€ ; 400 pers. ; Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs) est de développer une filière de collecte des tubes et canalisations usagés pour les recycler afin de les réutiliser dans son cycle de production. La mise au point du projet et de ses process technique et logistique aura nécessité un investissement de 3 millions d’euros.
La production a été installée à Signes (Var) à proximité du site industriel le plus consommateur de matières régénérées et dans lequel sont produites des gaines de protection et des canalisations pour l’irrigation. Elle a démarré en octobre avec un objectif de traitement de 2 500 tonnes de produits par an. Dans un premier temps, le groupe recyclera les produits issus de l’ensemble de ses sites, avant d’avoir la capacité, d’ici la fin de l’année, de traiter les déchets collectés chez ses partenaires.
10 000 tonnes d’ici cinq ans
La solution Valorely propose un recyclage mécanique moins énergivore que le recyclage chimique, après un tri d’identification des types de polymère. « La revalorisation des déchets est un sujet qui a toujours été au centre des priorités d’Elydan, rappelle Marc Tassy, directeur général d’Elyrev. Nous recyclons depuis des années le polyéthylène et polypropylène dans nos usines : 100 % de nos chutes de production sont aujourd’hui recyclées ».
Afin d’atteindre ses objectifs en termes de taux d’incorporation de matière première recyclée, Elydan a mis en place, auprès de ses clients distributeurs professionnels, des points de collecte avec des big bag estampillés Valorely. Ils pourront proposer à leurs clients - entreprises de BTP et agriculteurs - une solution de récupération de leurs déchets. L’objectif à terme est d’élargir la zone de collecte autour de chacun des sites présents en France afin de couvrir le territoire et de traiter jusqu’à 10 000 tonnes de produits d’ici cinq ans.
Cet article a été publié dans le numéro 2517 de Bref Eco.