L'équipe de Medeo passerait à 7 personnes après une nouvelle levée de fonds.
Guillaume Bouvy
La start-up lyonnaise Medeo, hébergée dans l’incubateur de l’Ecam, poursuit sur sa lancée (voir notre article sur Bref Eco n° 2240). Cofondée par Rémi Berger et Yacine Remini, deux anciens de l’Ecole centrale de Lyon et de l’Emlyon, Medeo vise le marché des objets connectés.
La jeune société travaille sur l’interfaçage entre les logiciels métier des médecins, des professionnels de la santé et les patients. La start-up a remporté un appel d’offres en Inde qui va lui permettre de mettre en pratique à plus grande échelle sa solution baptisée Kligo.
Une solution qui peut être réplicable d'un pays à l'autre
« Cette solution est entièrement réplicable, par exemple au Cameroun ou au Brésil, pays dans lesquels la configuration sanitaire et l’accès à la santé sont similaires. Tout le monde se concentre sur les Etats-Unis et l’Europe, or il y a très peu d’acteurs présents dans les pays émergents », commente Rémi Berger.
Si pour l’instant, la solution n’est pas commercialisée aux patients, une cinquantaine de médecins en bénéficient déjà, en France et au Maghreb. Les objets connectés concernés sont des tensiomètres, oxymètres, balances, thermomètres et glucomètres. Des partenariats ont été établis avec plusieurs fabricants de matériel professionnel, en Italie et à Taïwan.
Levée de fonds programmée
La commercialisation auprès des patients est prévue entre fin 2017 et début 2018. Les établissements de santé et les hôpitaux constituent l’autre grande cible de Medeo.
La structure compte désormais cinq salariés. Après un premier tour de table, une autre levée de fonds devrait porter le capital à 800.000 euros (30.000 euros actuels) et permettre le recrutement d’un directeur commercial et d’un technico-commercial responsable de la gestion de projets. La volonté des dirigeants est de développer leur propre logiciel médical, à l’international et hors pays francophones.
Cet article a été publié dans le numéro 2283 de Bref Eco.