Après une carrière de skieuse, Kaline Osaki a travaillé comme consultante pour des domaines skiables avant d'être embauchée par le Cluster Montagne.
Kaline Osaki succède à Jean-Philippe Monfort à la direction du pôle développement commercial du Cluster Montagne.
Agée de 24 ans, cette amoureuse des livres et de la philosophie dont les parents sont japonais - sa mère est journaliste culinaire - a grandi à Méribel. Perfectionniste et compétitrice dans l’âme, cette sportive accomplie apprécie les disciplines exigeantes comme le roller de vitesse, le trail, le ski de randonnée, le skating… Ex-skieuse de haut niveau en alpin, elle commence, à l’âge de 15 ans, le télémark. En tout juste deux ans, ses résultats lui permettent d’intégrer l’équipe de France. En 2013, elle se hisse à la troisième place de la Coupe du monde aux Contamines. En 2015, elle devient vice-championne du monde junior à Steamboat (Etats-Unis) et en 2016 double championne de France.
Retour aux études
La même année, elle prend sa retraite sportive et renoue avec ses études. « Après une licence en économie passée à distance, j’avais envie de suivre un cursus classique avec des cours, des échanges avec des enseignants et étudiants », explique-t-elle. Son master 2 en économie des organisations, stratégies économiques du sport et du tourisme en poche, elle se lance en tant que consultante indépendante et travaille pour des domaines skiables en France et à l’international, sur des missions d’études comparatives, analyses de données, conseils en projets touristiques, avant d’être repérée par le Cluster Montagne.
Au sein de la structure, elle est chargée d’accompagner les acteurs de la filière dans leur développement commercial, en France et à l’international : « Travailler au cluster, c’est avant tout servir un intérêt collectif, répondre aux besoins de plusieurs entités dans différents secteurs, évoluer en France et à l’international. C’est ce qui m’a attiré dans ce poste. » A ce titre, elle doit définir les marchés et les actions prioritaires pour positionner les entreprises françaises du secteur et les mettre en réseau avec les décideurs français et étrangers. Son défi est aussi de faire rayonner l’association en France, dans chaque région où les massifs montagneux créent de l’économie et du tourisme. En parallèle, Kaline Osaki continuera de donner quelques cours à l’Université Grenoble Alpes aux étudiants du cursus Staps.
BIO EXPRESS
1994 : Naissance à Albertville
2011 : Intègre l’équipe de France de télémark
2013 : Décroche son bac économique et social
2016 : Prend sa retraite sportive
2018 : Master 2 en économie des organisations, stratégies économiques du sport et du tourisme
Cet article a été publié dans le numéro 2368 de Bref Eco.