Justin Muzy (à gauche) et Jean-Cécil Gaillot.
Justin Muzy, étudiant en Licence Professionnelle Conception et Management en Éclairage, a intégré l’entreprise WE-EF Lumière à la rentrée 2021 en tant qu’alternant. Si cette expérience lui assure une embauche à la suite de son diplôme, elle lui permet également de développer ses qualités, comme la créativité.
Jean-Cécil Gaillot, maître d’apprentissage de Justin Muzy au sein de la société WE-EF Lumière, est aussi enseignant au sein de la Licence professionnelle Éclairage et membre de son comité de pilotage. Cette double casquette lui permet, avec ses confrères, de « cibler au mieux les profils souhaités et d’avoir un monitorage des enseignements presque en temps réel », en phase avec le marché du travail. Un point très important : « Les métiers de l’éclairage ayant une dynamique d’innovation très forte, il faut en permanence réadapter le contenu des enseignements », souligne-t-il. Grâce à ce lien entre monde professionnel et universitaire, la Licence affiche un taux d’employabilité proche de 90 %, directement après l’alternance.
Échange de compétences
Si elle facilite l'insertion professionnelle, l’alternance permet aussi un véritable échange de compétences. Jean-Cécil Gaillot souhaite que les apprenants, qui constituent « un public extrêmement diversifié de parcours, de formations, d'âges et de talents », apportent leur sensibilité personnelle à l’entreprise. En effet, « le cursus demande une base technique mais en même temps, il faut avoir un bon esprit de synthèse, une bonne capacité d’analyse et une approche architecturale de l’ensemble des projets », souligne l’enseignant. Justin Muzy, précédemment diplômé d’un BTS Électrotechnique avait, avant d’intégrer cette Licence, « un parcours très technique et il a pu, avec cette année d'alternance, se confronter à des expériences d'installations plus créatives » tout en développant de nouvelles compétences.
Des contenus d’enseignement diversifiés
Si au départ, la Licence, construite avec un groupement professionnel, « reposait plutôt sur la vente et le management de l’éclairage », aujourd’hui, le cursus couvre l’ensemble des domaines : urbanisme, architecture, informatique, électrotechnique.
Les entreprises du secteur affluent pour recruter des alternants, le nombre d’étudiants par promotion restant relativement stable pour le moment, « toujours autour d’une vingtaine ». Un faible effectif qui s’explique sans doute par un positionnement de niche de la filière et une méconnaissance du public à son égard.
Pourtant, si Justin a connu le milieu de l’éclairage par l’intermédiaire d’un projet de BTS au cours duquel il devait « éclairer une concession automobile », Jean-Cécil Gaillot l’assure : « Nous nous positionnons très facilement pour le métier de technicien éclairagiste car nous touchons quelque chose de l’ordre du visuel, en apportant des solutions, de l’ambiance. C’est un métier qui devient vite passionnant et quand on y rentre, on n’en sort que très rarement. »
Margot Coquard-Fontan
Cet article a été publié dans le magazine Connect'iaelyon, rubrique Retours d'apprentissage | WE-EF Lumière.
WE-EF LUMIÈRE, C’EST :
20 M€ de chiffre d’affaires en France et 70 M€ dans le monde
70 employés en France et 400 dans le monde
Fabricant d’appareils d’éclairage extérieurs moyen et haut de gamme (pour les collectivités, les architectes, les paysagistes, bureaux d’études, etc.).