Le salon Sport Unlimitech, en marge duquel se déroulait la conférence de presse de rentrée de l'EM Lyon, regroupait de nombreuses start-up et entreprises innovantes du monde du sport.
T.Nicolau
A l'occasion du salon Sport Unlimitech qui se déroulait au Matmut Stadium à Lyon, l'EM Lyon a présenté ses différentes initiatives en matière de sport. Et notamment son accélérateur qui ambitionne de devenir le plus grand d'Europe d'ici cinq ans.
Rentrée sous le signe du sport pour l'EM Lyon business school. L'école de management a mis l'accent « sur un secteur en transformation majeure, qui représente une dimension importante des sociétés d'aujourd'hui » selon son directeur général et président du directoire, Tawhid Chtioui. Pour accompagner ces transformations, l'école a lancé un accélérateur Sport Tech l'année dernière. « Les start-up arrivent dans le milieu du sport, et avec elles l'innovation », explique Michel Coster, le directeur de l'accélérateur. Il réunit une dizaine de start-up « qui font déjà du chiffre d'affaires, pour les faire accélérer à l'international », poursuit-il.
Sébastien Chabal intègre l'école
Cet accélérateur souhaite « devenir d'ici cinq ans le plus grand accélérateur sport d'Europe » selon son directeur. Pour aller dans ce sens, un partenariat a été tissé avec le Lou Rugby (qui joue ses matchs au Matmut Stadium, lieu du salon Sport Unlimitech) et GL Events. Les détails de ce partenariat seront dévoilés « dans quelques semaines », ajoute Michel Coster.
Outre l'accélérateur, l'EM Lyon propose également quatre cursus pour sportifs professionnels, en début ou fin de carrière, permettant d'obtenir des diplômes à bac +4 ou +5. « Les programmes sont adaptés. Il y a la possibilité de les effectuer en présentiel ou en distantiel et sans limite de temps pour obtenir le diplôme » détaille Mickaël Romezy, le directeur de Sport Makers EM Lyon.
Cette année, une tête d'affiche intègre l'école, en la personne de Sébastien Chabal. « Cela fait cinq ans déjà que j'ai terminé ma carrière de rugbyman. Ma formation en mécanique ne me permet pas de tout connaître dans l'entrepreneuriat. Je viens chercher des compétences, pas forcément un diplôme », précise celui-ci.