Laurent Wauquiez veut remettre le projet de la ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL) sur les rails.
JFB
Le président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a saisi l’opportunité de la visite d’Emmanuel Macron dans le Puy-de-Dôme, les 25 et 26 janvier, pour se fendre d’un courrier adressé à l’Elysée visant à remettre le projet de la ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL) sur les rails.
Emmanuel Macron est en Auvergne pour présenter ses vœux au monde agricole, visiter l’entreprise Michelin… Et à ce moment, il aura pris connaissance du courrier de Laurent Wauquiez lui faisant part des inquiétudes des habitants des territoires quant à l’avenir de la ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL).
Le président du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes n’est pas passé à côté du rapport de la Cour des Comptes qui a aligné de nombreux déraillements financiers sur le dossier du Grand Paris et qui lui sert de détonateur. « Il est très frappant de noter que ce grand projet (POCL, N.D.L.R.) est estimé à 13 milliards d’euros, ce qui équivaut à la seule dérive des coûts du Grand Paris Express, que la Cour des Comptes a réévalué la semaine dernière de 25,5 à 38,5 milliards d’euros », argumente Laurent Wauquiez.
Priorité au transport du quotidien
Il demande donc à l’Etat de respecter ses engagements pris à l’occasion du Grenelle de l’environnement. Sauf que depuis, le rapport Duron et les positions prises par le ministre de la transition écologique et son secrétaire d’Etat aux Transports, les priorités sont désormais orientées vers les transports du quotidien. D’ailleurs Yves Nicolin, le maire de Roanne, une ville qui serait à 2 heures de Paris avec le POCL, et qui soutient la demande de Laurent Wauquiez, croit savoir que le projet serait bel et bien abandonné.