Laurent Viviani : "On ne peut rien faire tout seul. Il faut s’entourer, activer des réseaux qui permettront d’accélérer les projets."
Créateur d’entreprise et business angel, Laurent Viviani a connu plusieurs vies dont une à l’étranger. Depuis plus de vingt ans, ce Lyonnais d’adoption alterne les aventures entrepreneuriales dans des secteurs et sur des modèles très différents.
À votre retour d’Ukraine, à la fin des années 1990, et après un MBA à emlyon, vous lancez votre première entreprise… ce sera un échec. Pourquoi ?
Laurent Viviani : J’ai créé la société Citymoov qui fabriquait des trottinettes motorisées. À l’époque, c’était la première mode de ces petits engins. L’idée était bonne, le brevet de base très intelligent. Mais on a eu des problèmes de qualité. Et surtout, les débats sur la question du port obligatoire du casque ont traîné et nous n’avons pas pu attendre. En clair, on était là trop tôt, ce n’était pas encore le bon moment. Ça a été une bonne leçon : le succès d’une nouvelle activité repose aussi sur le bon moment choisi pour la lancer. Il ne faut pas être en retard sur le marché mais pas trop en avance non plus.
En revanche, la création de la start-up Narval est une réussite…
Laurent Viviani : Oui, cette expérience fut...