La finale de la saison 2 de BigBooster a récompensé FineHearth, Gulplug et Sylfen.
Après l'annonce des lauréats de la saison 2, l'heure est au bilan et à la préparation de la prochaine saison pour le programme international d'accélération BigBooster qui veut se tourner davantage vers l'international.
Lancé en 2015, le programme d'accélération international BigBooster dresse un bilan positif de sa deuxième saison qui s'est clôturée lors de Biovision par l'annonce des trois lauréats. « Nous avons reçu plus de 200 dossiers pour cette saison 2, soit 30 % de plus qu'en 2015, avec une représentation plus équilibrée entre nos trois secteurs de prédilection que sont la santé, le numérique et les cleantech », résume Anne-Marie Graffin, CEO de BigBooster. De son côté, Didier Hoch, chairman de BigBooster, évoque une saison 2 marquée par des start-up à un stade plus avancé. « Nous avons également progressé sur le sourcing qui s'est internationalisé ».
Cap sur l'Afrique
Après avoir participé au Booster Camp à Boston, quinze start-up de la saison 1 et 2 vont s'envoler prochainement à destination de l'Asie. « Notre objectif est de poursuivre notre internationalisation et de proposer pour la prochaine saison un booster camp en Afrique », explique Didier Hoch qui veut encore renforcer les liens et structurer les échanges avec des partenaires locaux, comme c'est déjà le cas avec l'écosystème de Boston, le premier avec qui BigBooster a noué des liens.
Cap sur la saison 3
Outre le développement à l'international, BigBooster entend également « renforcer le programme en lui-même : nous travaillons sur un programme sur-mesure pour 25 à 50 start-up en renforçant l'accompagnement », évoque Didier Hoch qui cherche par ailleurs « à diversifier ses sources de financement ».
Organisé par la Fondation pour l'Université de Lyon en lien avec la Métropole de Lyon, le programme BigBooster bénéficie d'un budget annuel d'un peu moins d'1 million d'euros, provenant à 70 % de fonds privés.