Wheelskeep était présente au stade de Bordeaux pendant les demi-finales du Top 14.
Wheelskeep
Mathieu Labey a lancé en 2017, Wheelskeep des parcs à vélos surveillés et mobiles.
Mathieu Labey est un inconditionnel du vélo. Mais après un énième vol, cet ingénieur informatique a eu l’idée de fonder en 2017 Wheelskeep. «Dans le monde entier, le problème majeur pour les cyclistes, c'est le vol. Le vol du vélo, mais aussi des accessoires : selles, roues… », explique le chef d’entreprise. La jeune pousse lyonnaise développe des parcs à vélos surveillés par des gardiens. A l’heure du free floating, le fondateur mise sur l’humain. « Quand un gardien surveille le parc à vélos, le comportement des gens est différent. Nous n’avons jamais eu de vol dans nos parcs » lance Mathieu Labey.
Des gardiens surveillent chaque parc
Des étudiants sont chargés de garder les vélos et les accessoires dans les parcs. Un service auquel s’ajoute la possibilité de le faire entretenir. « C’est un peu comme une station-service pour les vélos en plus du parking. Les gardiens les réparent et les entretiennent », ajoute Mathieu Labey. Le service est en général gratuit pour les cyclistes. Des entreprises ou des organisateurs d’événements payent pour installer ces parkings éphémères. Testé à plusieurs reprises à Lyon, au pied de la tour Oxygène pour les salariés de la SNCF ou encore sur la Presqu’île, Wheelskeep s’est développée dans d’autres villes. Des parcs ont ainsi été installés lors d’événements sportifs et culturels notamment lors des demi-finales du Top 14 à Bordeaux encore au salon Vivatech à Paris…
Une levée de fonds pour 2020
Cette année, la start-up sera présente au Congrès FUB à Bordeaux. Elle est également en discussion avec le festival d’animation d’Annecy, le FISE à Montpellier ou encore le ChangeNOW Summit à Paris. Le chef d’entreprise vise un chiffre d’affaires de 300.000 euros en 2020. Il compte également organiser une levée de fonds, avec un objectif minimum de 500.000 euros, pour poursuivre le développement de Wheelskeep.