La nouvelle machine d'Aquama distribue désormais une solution certifiée virucide.
DR
Avec la nécessité grandissante de pouvoir détruire le virus SARS-CoV2 sur les surfaces, la société lyonnaise Aquama France, qui distribue des machines pour fabriquer une solution désinfectante, a accéléré ses plans.
« Nous n’avions pas prévu de livrer nos machines pour créer une solution virucide avant le deuxième semestre mais les conditions actuelles nous ont obligés à revoir nos priorités » commente Guillaume Lorho, directeur commercial d’Aquama France, distributeur exclusif des solutions de nettoyage suisses Aquama. L’entreprise vend des machines qui produisent une solution d’hypochlorite de sodium en hydrolysant du sel dans de l’eau via un courant électrique. Il s’agit du même principe que les piscines au sel avec un procédé permettant de conserver les propriétés détergentes et désinfectantes du produit plus longtemps. Disposant des certifications appropriées, elle vend ses dispositifs professionnels aux entreprises de propreté, aux collectivités mais également aux hôpitaux et aux Ehpad.
Un palier franchi grâce à la propriété virucide de la solution
Jusqu’à récemment, les produits d'Aquama n’étaient pas validés comme virucides. Mais une nouvelle machine permettant de concentrer davantage l’hypochlorite de sodium a ouvert une nouvelle voie. La première machine sera ainsi livrée au lycée Saint-Jean-de-Passy (Paris) dans quelques jours. « Le fait de proposer un nouveau produit virucide et toujours sans danger pour l’environnement et pour l’homme est évidemment un gros avantage », estime Guillaume Lorho, qui voit s’accélérer les demandes. « Après la crise du Covid-19, la réglementation va évoluer, il y aura des contraintes de désinfection plus importantes et nous aurons notre carte à jouer » prédit-il.
Les opticiens, les dentistes ou les vétérinaires nous sollicitent en nombre
Du côté des particuliers comme des professionnels, les changements de comportement ont été très rapides. La machine de petit format, vendue à distance par internet, est en rupture de stock. « Les opticiens, les dentistes ou les vétérinaires, qui constituaient jusqu’ici une clientèle marginale, nous sollicitent en nombre. »
La société va poursuivre son développement et prévoit une nouvelle levée de fonds de 300 à 400.000 euros (la dernière a été effectuée en janvier) dès le mois de juin, toujours auprès d’investisseurs privés, dans l’objectif de recruter des commerciaux. « L’objectif est de constituer une force de vente de 25 à 30 personnes pour couvrir tout le territoire français », explique Guillaume Lorho.