Denis Cerisola (à gauche) a accompagné Jean-Marc Sonjon dans sa reprise.
C’est une page qui se tourne chez Altaiire, Etrem et Sériméca. Le fondateur, Pierre Lavorel vient de céder son groupe d’équipements industriels à Jean-Marc Sonjon.
Ancien directeur Europe du groupe Sword, cet ingénieur informatique de 56 ans s’est mis à la recherche d’une entreprise à reprendre dans le domaine de la robotique industrielle. Accompagné par le cabinet Business Consulting Group basé à Dardilly et dirigé par Denis Cerisola, Jean-Marc Sonjon a été séduit par le groupe que forment Altaiire, Etrem et Sériméca. « Ces trois sociétés disposent d’un très bon savoir-faire et sont au cœur de l’industrie 4.0, explique le nouveau dirigeant qui ajoute que le courant est très bien passé avec le fondateur ».
Altaiire, intervient dans le domaine de l’automatisme et l’informatique industriels. Quant à Sériméca, elle est spécialisée dans l’étude et la réalisation de systèmes automatisés de manutention et de convoyage. Toutes deux partagent le même site sur le parc des Glaisins à Annecy. Enfin, Etrem, située à Pringy, intervient dans les études et la réalisation de lignes complètes de production et d’assemblage.
Déjà d’autres croissances externes à l’étude
Dans le cadre du tour de table (LBO), Jean-Marc Sonjon a été accompagné par le Crédit Agricole des Savoie. La holding Exiativ - majoritaire - a été constituée pour l’occasion. Le groupe, qui emploie 42 salariés, a réalisé un chiffre d’affaires de 7,2 millions d’euros sur son dernier exercice. Il travaille essentiellement pour une dizaine de grands comptes intervenant dans les domaines de l’industrie, de la santé et des biens d’équipement.
Mais Jean-Marc Sonjon ne compte pas s’arrêter là. « J’envisage déjà une ou deux croissances externes dans le but de constituer un groupe de robotique industrielle qui pourrait atteindre 10 à 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. » Une stratégie confirmée par Denis Cerisola : « De plus en plus de cadres veulent reprendre des entreprises industrielles. »
Cet article a été publié dans le numéro 2297 de Bref Eco.