Safran prévoit de créer cent emplois à trois ans dans l'agglomération lyonnaise.
En 2019, 114 entreprises ont choisi de s'implanter à Lyon, un nombre stable par rapport à 2018 selon le récent bilan de l'Aderly (Agence de développement économique de la région lyonnaise) présenté ce mardi 11 février.
2.427. C'est le nombre d'emplois que les 114 nouvelles entreprises installées à Lyon en 2019 ont prévu de créer à trois ans. Un nombre légèrement en baisse par rapport à 2018 (2.553) mais qui ravit Jean-Charles Foddis, directeur exécutif de l'Aderly : « Comme l'an dernier, nous sommes sur des projets plus importants en nombre d'emplois créés, avec une moyenne de 21,3 emplois par projet ».
Progression des sciences du vivant
Dans le détail, les services restent le secteur le plus pourvoyeur d'emplois avec 687 prévus à trois ans (pour 47 projets), suivis du digital avec 591 emplois programmés (19 projets), de l'industrie (504 emplois pour 21 implantations) et des cleantechs (347 emplois pour 9 projets). Parmi les projets phares, citons l'implantation de Safran à Feyzin.
A noter également le bond en avant des sciences du vivant avec 18 projets d'installation en 2019 (contre dix en 2018) et 298 emplois programmés à trois ans dont 50 pour Boehringer Ingelheim et son nouveau centre de vaccins et 80 pour le chinois Dowell & Yidai pour son usine de cosmétique située sur le Pipa.
49 projets à capitaux étrangers
Si la France continue de représenter la plus grosse part des implantations avec 65 projets (1.592 emplois à trois ans), l'international n'est pas en reste avec 49 projets (51 en 2018). Et il faut sans doute y voir un effet du Brexit : le Royaume-Uni, avec six projets, trône en tête, aux côtés de la Chine (six projets). « L'Allemagne et les Etats-Unis, eux, sont en retrait », fait remarquer Jean-Charles Foddis qui se réjouit par ailleurs du retour de la Suède avec trois projets « après dix ans d'absence ».
Il y voit là une conséquence des relations renforcées avec Business France qui a apporté une douzaine de projets à l'Aderly, la plus grosse partie étant tout de même issue de la prospection en direct de l'Agence.
A noter enfin que Saint-Etienne Métropole et le Nord Isère ont profité du dynamisme de la métropole lyonnaise avec huit projets du côté stéphanois et sept du côté de la Capi.
Enfin, dans un contexte mondial de baisse des investissements directs étrangers (IDE), l'Aderly entend recentrer son action autour des secteurs forts de Lyon, en lien avec les pôles de compétitivité notamment, et sur des destinations ciblées.