Fondateurs et premiers actionnaires (auxquels il faut ajouter Jen-Michel Aulas, absent sur la photo), lors de la présentation de Time For the Planet, au Groupama Stadium de l'OL.
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Fonctionnant depuis quelques mois, Time for the Planet vient d’être officiellement lancé depuis Lyon. Les ambitions de cette entreprise à mission, qui veut lutter contre le dérèglement du climat, sont très élevées.
Il est grand temps d’agir ! L’appel de Time For The Planet en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et contre les émissions de gaz à effet de serre n’est pas le premier. Mais cette « entreprise à but non lucratif », un fonds d’investissement pour le seul bénéfice de la Terre, est originale à plus d’un titre et devrait faire parler d’elle dans les années à venir.
Un projet d’entrepreneurs
Le projet Time for the Planet a été fondé à Lyon par six jeunes entrepreneurs qui ont, à leur actif, la création de quinze entreprises en douze ans ! « Nous avons décidé de tout stopper pour nous consacrer à la problématique la plus urgente pour l’Humanité : le réchauffement climatique », explique le Pdg de la société Mehdi Coly.
Combattre le réchauffement climatique par l’entrepreneuriat en trouvant des solutions pour une énergie décarbonée : la « société à mission » Time for the Planet a ciblé une vingtaine de problématiques qu’elle soutiendra en priorité : captation du CO2, construction sans ciment, batteries sans métaux rares, etc. Dotée d’un comité scientifique, elle interviendra dans le sourcing des innovations, la constitution des équipes d’entrepreneurs et, bien sûr, dans l’apport en fonds propres. Un capital qui ne sera pas rémunéré : tous les bénéfices ont vocation à être réinvestis. De leur côté, les innovations seront proposées en open source, c’est-à-dire qu’elles ne seront pas brevetées.
Objectif : un milliard d’euros
L’objectif est de lever 1 milliard d’euros dans le but de créer et financer 100 start-up proposant des technologies innovantes pour lutter contre le dérèglement du climat. En six mois, ce sont 475.000 euros qui ont été levés auprès de 1.800 actionnaires avec une prééminence lyonnaise dans l’origine des capitaux apportés : dans la région, 500 actionnaires ont investi 300.000 euros, avec quelques actionnaires de renom comme Jean-Michel Aulas, Laurent Fiard ou encore Gilles Assollant.