C'est devant plus de 80 représentants en provenance des cinq pays concernés - France, Allemagne, Autriche, Italie et Slovénie- que le programme européen Astus (Alpine Smart Transport and Urbanism Strategies), dont la Région Auvergne-Rhône-Alpes est chef de file, a été lancé à Lyon, ce 22 février.
Les territoires périurbains et ruraux des Alpes accueillent de nouveaux habitants. Mais l’augmentation du trafic routier, conjuguée aux enjeux du réchauffement climatique, à la pollution atmosphérique et à la préservation des terres agricoles et naturelles, nécessitent de repenser les modèles de développement résidentiel et de mobilités de ces territoires peu denses, où la faible présence de transports alternatifs pousse aujourd’hui les habitants à utiliser leur voiture particulière pour effectuer leurs déplacements quotidiens.
Quatre territoires pilotes
Astus propose donc d’expérimenter de nouvelles méthodes pour réduire la pollution atmosphérique liée aux déplacements en voiture. En Auvergne-Rhône-Alpes, quatre sites pilotes sont identifiés : Sud-Grésivaudan, Cœur de Savoie, Parc des Bauges et Genevois français.
Le budget disponible à engager avant octobre 2019 est de 2.4 millions d'euros, dont 85 % proviennent de l'Union européenne. Au Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, le dossier a été confié à Marion Allard.