La sûreté et la sécurité, Simon Hoayek connaît sur le bout des doigts. Hors Covid, son activité a toujours progressé, même en période économique chahutée. Pour aller plus loin, il se déploie maintenant au Moyen-Orient et en Afrique.

Agent de sécurité à son arrivée en France en 1991 depuis le Liban, Simon Hoayek n’a jamais quitté ce secteur. « Ce n’est pas tant la sécurité qui me passionne, mais la création d’entreprise. Je me suis entouré d’experts et j’ai créé Byblos, qui se positionne aujourd’hui comme tiers de confiance pour contribuer à la performance économique de nos clients », commente celui qui est aujourd’hui à la tête d’une entreprise qui affiche 90 millions d’euros de chiffre d’affaires.

L'importance de la formation

Petit à petit, Simon Hoayek a ajouté de nombreuses activités connexes à la sécurité humaine, de l’analyse de risques jusqu’à la cybersécurité, en passant par la sécurité technique, « mais aussi la formation », tient à souligner le chef d’entreprise. « Nous travaillons sur trois axes : l’accès à la profession pour favoriser nos propres recrutements, la montée en compétences technique de nos collaborateurs et la formation aux personnels de nos clients ». La formation en général tient une grande place dans le cœur de l’entrepreneur. Il siège notamment sous un mandat du Medef à Formasup, structure de formation en alternance. « J’estime que la formation est la plus belle chose que l’on peut apporter à quelqu’un. Cela permet aux gens d’être plus productifs, mais aussi plus autonomes et responsables ».

Nouvel objectif : l'Afrique francophone

Alors que la conjoncture demeure complexe en France, Simon Hoayek a entrepris de développer son activité à l’étranger. Une première tentative avait avorté avec le Covid mais cette fois-ci, les planètes semblent alignées. « Nous sommes devenus actionnaires majoritaires d’une entreprise au Liban il y a trois ans. Et au Maroc, nous venons de créer une holding qui est partenaire d’une joint-venture qui sera notre point de développement sur toute l’Afrique francophone », conclut-il.