La société grenobloise Wormsensing se positionne auprès des industriels avec le Dragonfly, un capteur de vibration piézoélectrique nouvelle génération. Une prouesse technologique sous la forme d’un patch autocollant ultra-fin. Jean-Sébastien Moulet, cofondateur aux côtés de Lamine Benaissa, s’épanouit dans sa première aventure entrepreneuriale.

Le Dragonfly commence à déployer ses ailes dans l’industrie des fabricants de machines et en particulier sur deux marchés comme l’explique Jean-Sébastien Moulet, président de Wormsensing. « Ce qui va arriver le plus vite porte sur le secteur de machines de fabrication avec les machines outils et les équipements pour les semi-conducteurs. Ce sont les domaines qui décollent le plus. Nous avons beaucoup d’autres sujets sur les moteurs ou les boîtes de vitesses ».

Le capteur de vibration désormais en cours de commercialisation, a la forme d’un patch adhésif qui s’applique sur n’importe quel objet et permet de généraliser massivement l’accès aux informations vibratoires. La vibration renferme une profondeur d’informations inégalée et apporte une rupture totale sur un secteur en manque d’évolutions technologiques.

Devenir le standard mondial

« Nous apportons une nouvelle mesure de vibration et de déformation dynamique qui permet de monitorer comme jamais auparavant comment un système mécanique se comporte et se dégrade dans le temps ». Primo entrepreneur, le dirigeant de Wormsensing a trouvé dans cette aventure aux côtés de son partenaire et directeur général, « cette liberté d’action, cette place à la prise d’initiatives », qu’il ne connaissait pas dans les grands groupes.

Et pour ce qui de la prise d’initiatives, le cofondateur de Wormsensing n’a aucun complexe. Il vise tout simplement à faire du Dragonfly le « nouveau standard mondial » des capteurs, d’autant plus que tous les systèmes d’analyse et de numérisation sont déjà compatibles avec son offre.