Christophe Le Bozec de la Villa Margot, à Romans-sur-Isère.
Villa Margot
C’est par hasard (et par amour) que Christophe Le Bozec a posé ses valises dans la Drôme, à Romans-sur-Isère. Il s’était promis d’y rester deux ans, le temps de lancer un projet de music-hall avec son créateur. Près de dix ans plus tard, il a imposé son savoir-faire à la Villa Margot et à son annexe, juste en face, dans l’enceinte de Marques Avenue.
« Des investisseurs et des chefs d’entreprises locaux m’avaient dit : c’est une super idée mais va à Valence. Ce sont les mêmes, aujourd’hui, qui prennent leurs déjeuners d’affaires à la Villa Margot et me félicitent de ce que nous avons créé », s’amuse Christophe Le Bozec, fondateur du restaurant Villa Margot, à Romans-sur-Isère. Plus qu’un restaurant, c’est un véritable concept, inédit à l’époque sur le bassin romanais, que le globe-trotter cuisinier a imaginé. « Je suis passionné par le monde de la restauration. J’aime transmettre du bien-être. J’ai toujours fait cela depuis mes 14 ans. D’abord dans une chocolaterie, puis chez un traiteur, en Angleterre, pendant cinq ans aux Etats-Unis, à Paris, sur la Côte d’Azur et enfin en Ardèche, au sein d’un imposant site événementiel de plus de 1.000 lits. Avant de me dire que j’ouvrirais bien mon propre restaurant. »
Des détracteurs
Celui qui a suivi une formation en école de commerce, entre ses expériences culinaires, lance une étude de marché. Tain-l’Hermitage ? Valence ? Romans-sur-Isère ? « Ma propre étude et celle d’un cabinet d’audit me confirment que Romans présente les meilleures opportunités. Pourtant, j’ai eu des détracteurs ! Tous me disaient que la ville était en train de mourir. J’ai pourtant cherché ici et j’ai trouvé la maison qui me permettrait de réaliser mon projet audacieux. »
La Villa Margot a été construite par la famille des Tanneries Roux, qu’elle a accueillie avant-guerre. Puis elle a hébergé des veuves de guerre, une MJC, des associations sportives, une annexe de la mairie. Avant d’être frappée d’un arrêté de péril. « Près de 650.000 euros étaient nécessaires pour la remettre en état, contre 100.000 euros pour la raser. Les architectes des Bâtiments de France se sont interposés : on ne détruit pas un tel bâtiment pour des prétextes financiers. Alain Manoukian l’a achetée, l’a rénovée. J’ai pu créer mon fonds de commerce », se souvient Christophe Le Bozec.
Faire croître le tissu économique local
C’était en 2014. La Villa Margot, une maison de 700 m2 sur 3 000 m2 de terrain, devient un restaurant de 65 couverts doté de salons et de salles de séminaires pour les événements des particuliers et des entreprises. Christophe Le Bozec rachète la propriété à Alain Manoukian en 2019. Cette même année, il ouvre, juste en face, une brasserie au sein de Marques Avenue. « Les dirigeants du village de marques venaient régulièrement déjeuner. Quand ils m’ont dit qu’une nouvelle aile se construisait et qu’il n’y avait pas encore d’offre de restauration, je me suis positionné. Je voyais tout à fait les attentes de la clientèle. Et puis le Covid est arrivé… »
Pourtant, le paquebot tient bon. Notamment grâce aux conseils avisés que le dirigeant s’adjoint depuis le démarrage de son projet. « L’association Rhône Vallée Angels a été un excellent soutien par la diversité de leurs expériences. Tout comme KPMG qui me suit depuis 2013. Mes prochains projets se feront avec ces partenaires, dont l’objectif unique est de faire croître le tissu économique local. »
L’info en +. « Avec 1,5 million de visiteurs par an à Marques Avenue, l’avenue Gambetta, à Romans-sur-Isère, est la rue la plus fréquentée de la Drôme. J’ai implanté mes deux restaurants ici », Christophe Le Bozec.
Villa Margot en chiffres :
CA 2022 pour les deux établissements : 1 million d’euros
Effectif : 13 personnes sur les deux restaurants
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