Aguerri dans le secteur industriel depuis plusieurs années, Gilles Bennardo a rencontré « par hasard » la famille Jannin-Carnet qui cherchait un repreneur. L’entreprise de tôlerie fine de précision lui a été cédée en mars 2024 pour lui donner un souffle nouveau.

Salarié dans des grands groupes de l’industrie française et internationale, Gilles Bennardo a toujours gardé en tête un projet d’acquisition. Ses missions de management de transition de ces dernières années confirment sa volonté de s’investir pleinement pour sa propre entreprise. Alors il se met en quête d’une entreprise à reprendre. Le processus dure près de deux ans. « Installé à Chalon-sur-Saône grâce à une prise de poste en 2015 sur ce territoire, j’étudiais ces derniers mois des dossiers d’entreprises à reprendre. Mais il y avait toujours un détail qui n’allait pas… », se souvient-il. Et puis on lui parle de TJC, implantée à Fragnes-la-Loyère (Saône-et-Loire). « Cette industrie n’était pas dans mon listing… ». Il rencontre les filles du fondateur, Nathalie et Sandrine Jannin-Carnet, qui avaient repris l’entreprise créée par leur père Gérard en 1973.

Compétences industrielles clés

« La famille affichait une volonté forte de transmettre à quelqu’un qui poursuivrait l’aventure. Notre rencontre a vraiment fait toute la différence. » TJC présente surtout des atouts essentiels pour Gilles Bennardo : « une excellence technique grâce à des investissements dans l’outil de production toutes les années, une équipe expérimentée avec des compétences industrielles clés à sécuriser, des produits de très haut niveau, des clients grands comptes aux potentiels de développement importants dans les secteurs du ferroviaire, de la défense, de la billetterie, du stockage de l’énergie… »

Le nouveau dirigeant investit tout de suite dans l’humain : « J’ai embauché seize personnes en 2024. Tôlerie Jannin-Carnet compte désormais 35 salariés. » L’entreprise est dotée de machines qui ne demandent qu’à produire davantage des pièces de tous types de métaux pour intégrer des sous-ensemble de ses clients industriels.

Le plus apporté par le repreneur ? Sa capacité à motiver ses troupes. « TJC et ses collaborateurs ont toutes les clés pour poursuivre l’excellence, confie Gilles Bennardo. Je veux leur apporter ce que j’ai moi-même vécu dans mon parcours industriel : évoluer dans l’entreprise, être motivé en pouvant s’exprimer, encourager le travail collaboratif, partager la vision stratégique de développement et, surtout, créer les conditions pour que chaque collaborateur s’éclate dans son travail ! »

TJC en chiffres

CA à septembre 2024 : 5,7 M€
Effectif : 35 salariés