Frédéric Brun, président de la société Arturia.
En 2020, la société grenobloise Arturia comblait (en partie) la frénésie de création et de respiration artistique des musiciens du monde entier.
Le président de la société Arturia, Frédéric Brun, nous le confiait récemment, son entreprise installée à Montbonnot-Saint-Martin, dans cette vallée du Grésivaudan baignée par l’Isère, s’en est bien sortie. « Sur l’exercice qui finit au 30 juin 2021, nous dépassons 53 millions d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de plus de 60 % par rapport à l’année dernière. » Pour ce développeur de synthétiseurs analogiques reconstitués en format numérique, créateur aussi de synthés logiciels et claviers numériques ou encore de cartes sons pour les musiciens, professionnels et amateurs, le confinement a amplifié sa propre dynamique.
95 % des ventes à l'export
Elle ne date pas d’hier. Fondée à Grenoble en 1999, la PME regroupe 135 collaborateurs répartis entre la France, le Mexique, les Etats-Unis et l’Angleterre. Elle a connu sur les dernières années une progression assez spectaculaire. Ainsi en 2015-2016, son volume de vente et de prestations s’élevait à 10, millions d’euros avec 598 000 euros de bénéfices après impôts. Cinq ans plus tard le chiffre d’affaires a bondi à 53,2 millions, réalisés à 95 % à l’export, pour un bénéfice supérieur à 15 millions d’euros. La musique en contrepoint de la pandémie. Rien de plus sensé si l’on a à la fois le sens du rythme et des marchés.
Arturia
Siège : Montbonnot-Saint-Martin (Isère)
CA 2020-2021 : 53,2 M€ dont 95 % à l'export
Effectif : 135 personnes réparties entre la France, le Mexique, les Etats-Unis et l’Angleterre