Eovolt, c’est une histoire de copains qui roule ! En 2018, après leurs études, Baptiste Fullen et Luca Chevalier ont créé une entreprise qui conçoit et monte trois gammes de vélos pliants électriques. Ils en ont déjà vendu plus de 40.000. Ils sortent maintenant une deuxième version, ultra-aboutie, et se lancent dans les croissances externes.

Dans les bureaux d’Eovolt, à Genas, il y a des croquis de tous les côtés. Ça dessine, ça réfléchit. Dans une petite pièce de l’atelier, on trouve une imprimante 3D et des pièces prototypées par des partenaires industriels. Au bout d’un certain temps, tout cela est assemblé pour donner naissance à un vélo qui sera peut-être le futur de la marque Eovolt. Et dire qu’au début, en 2018, Baptiste Fullen et Luca Chevalier, qui n’ont pas de compétence technique particulière, n’étaient que tous les deux.

Sûrs que les VAE allaient changer les déplacements urbains, ils ont réalisé leurs dessins, contacté des industriels, monté des prototypes et écumé les magasins pour vendre leurs premiers vélos. Trois gammes sont déclinées, toutes se caractérisant par une batterie unique intégrée au tube de selle.

« Tout a changé quand on a réuni conception, marketing, montage, logistique, SAV en un même lieu, en 2020, à Genas, générant plus de confiance », confie Luca Chevalier. A partir de là, tout est allé très vite. En 2022, 10.000 vélos avaient trouvé preneur ! Aujourd’hui, la chaîne de fabrication peut sortir 60 vélos par jour vendus dans 1.000 points de vente dont 700 à l’étranger.

Une version Pro encore plus qualitative

Après la période Covid marquant une période folle pour le marché du vélo, Eovolt avait levé 16 M€ en 2022 pour installer notamment une deuxième chaîne de montage. Le marché s’est calmé et cette deuxième chaîne n’est pour l’instant pas utile. Mais les deux associés ne sont pas restés les bras croisés. Ils ont imaginé une version « Pro » à leur gamme de vélos, encore plus aboutie. Ces vélos devraient faire progresser le chiffre d’affaires qui sera également enrichi des ventes des vélos de la marque stéphanoise 1886 qu’Eovolt vient de racheter.