Construit à partir de la reprise de petites entreprises innovantes installées dans des marchés de niche, Wichard est devenu un équipementier majeur du transport maritime décarboné.

« Groupe industriel axé sur la performance et la sécurité dont les principaux marchés sont le nautisme et l’industrie de niche ». C’est ainsi que Jean-Claude Ibos définit Wichard qu’il préside depuis 2006. Avec une stratégie basée sur l’innovation produits, la croissance de ses marchés et la croissance externe. Résultat : cette entreprise qui comptait deux entités et trois marques en 2006 est devenue un groupe de plus de dix sociétés dont les marques sont mondialement connues. Depuis longtemps très international par ses ventes, Wichard est « devenu mondial » en 2023 avec le rachat de sites industriels en Australie, en Roumanie, en Indonésie.

Transport maritime décarboné

Compte tenu des activités complémentaires de ses composantes, il peut participer à de grands projets innovants. Ainsi, il s’est positionné comme « équipementier majeur » d’un secteur apparu récemment et en forte croissance : le transport maritime décarboné de biens et de personnes : « Nous sommes passés d’un domaine purement industriel à des contrats très précis, détaillés, à fortes contraintes. Nous avons acquis une capacité d’innovation et de gestion de projets », indique le dirigeant qui souligne : « Nous avons la chance d’être dans un métier qui participe à réduire l’impact environnemental du transport. »

Et la politique RSE de Wichard poursuit essentiellement cette ligne : elle est axée sur la réduction de la consommation d’énergie, notamment en faisant passer le parc de machines du gaz à l’électricité, en isolant les bâtiments et équipements, en constituant un réseau de sous-traitants locaux pour éviter les transports… L’écoconception a été introduite dans le développement des produits : 80 % des matières utilisées sont recyclables (100 % pour la métallurgie).

Actionnariat salarié

Jean-Claude Ibos a en outre la volonté d’intéresser les salariés à l’activité du groupe : alors qu’une vingtaine de cadres possède 30 % du capital, il a le projet d’un actionnariat salarié concernant l’ensemble de l’effectif.