La jeune société grenobloise Inocel, positionnée sur le marché des piles à combustible, poursuit son programme d’industrialisation sur le bassin de Belfort et engage les premières étapes de sa future politique RSE.

En ce printemps 2024, la société Inocel a validé des étapes structurantes de son projet de fabrication de piles à combustible de 300 kW pour les secteurs du stationnaire, de la marine et de la mobilité terrestre lourde. Après sa première levée de fonds en 2022, elle a réussi un tour de table d’une autre ampleur en réunissant 64 millions d’euros.

Inocel devrait engager la moitié de cette somme dans la construction de l’usine de Belfort où, à terme, elle annonce pouvoir créer près de 700 emplois. L’entreprise dirigée par Jules Billiet dispose désormais des moyens pour finaliser l’industrialisation de son offre et annonce être en mesure de « livrer des préséries » dès cette année.

Un premier bilan carbone

Alors que la structuration de ses différents services se poursuit, la société a commencé à poser les jalons de sa politique de RSE. Dès cet été, un bilan carbone, tout d’abord théorique en l’absence de cycle de production, sera engagé, suivi en septembre de l’analyse du cycle de vie des produits.

Au sein du management, Yasmine Ladjouze, directrice de l’industrialisation, est depuis peu l’une des marraines de l’association « Elles bougent » dont l’objet est de promouvoir la mixité dans les entreprises des secteurs industriels et technologiques. Mais pour l’heure, l’entreprise concentre son énergie sur la mise en service de sa ligne de production de Belfort avec en ligne de mire le début de la production de ses PAC au premier semestre 2025.