Le président de MasterGrid à Grenoble, Ludovic Vallon, avec ses deux compagnons d’aventure, Loïc Zangara et Benoit de Turckheim, a de quoi être satisfait. La plupart des cases de la feuille de route définie en 2019 lors de la création de l’entreprise, sont cochées. La dynamique internationale est enclenchée et deux objectifs sont à atteindre : développer la BU Production et installer en interne une nouvelle chaîne de valeur sur l’économie circulaire.

Issue de l’externalisation de l’activité de maintenance et de remise à neuf des équipements haute tension Merlin Gerin de l’unité Siemens de Grenoble, MasterGrid a très vite investi ce marché. Les points d’étape de son business plan sont respectés à la lettre. Que ce soit sur la création d’un réseau national d’agences pour la réactivité et la flexibilité d’intervention, le développement à l’international avec déjà des filiales entre autres, en Suisse, en Belgique, en Arabie saoudite ou au Mexique, sur l’acquisition de compétences au travers de rachats de sociétés, MasterGrid avance ses pions avec méthode.

Réutiliser plutôt que détruire les composants

Le terrain de jeu « va progressivement s’étendre au grand marché européen, » explique Ludovic Vallon qui veut s’appuyer sur les capacités de production du groupe. Si l’essentiel de l’activité repose depuis l’origine sur la maintenance et la rénovation lourde, la partie production d’équipements neufs est amenée à se développer.

MasterGrid dont le principe initial s’inscrit complètement dans l’économie circulaire veut aller plus loin. « Dans la rénovation, plutôt que de jeter des composants et de les envoyer dans les filières de recyclage, l’objectif est de récupérer tout ou partie de ces composants parfois en très bon état et les réintégrer dans le processus après inspection ». La société en est à l’étape de pilote afin de parvenir à renforcer son modèle d’économie circulaire. Le défi est lancé.